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De tout temps, une grande proximité a existé entre divertissement et information… au point que parfois, entre les deux, les frontières se brouillent. Quelles sont les différentes formes que ce phénomène peut prendre ? Quels sont les dangers qui y sont liés ? 

Les réseaux sociaux ont pris en quelques années une grande importance dans nos vies. Leurs algorithmes portent l’information plus loin et plus vite… au risque parfois de colporter aussi des fake news. Quels rôles jouent à présent les réseaux sociaux dans notre société ? Quels sont les risques qui pèsent sur leurs utilisateurs ? 

En France, le journalisme trouve ses origines au 17ème siècle, avec la création du journal La Gazette autorisée par le pouvoir royal. Il acquière peu à peu ses lettres de noblesse, notamment lors de la Révolution, tandis que les entreprises de presse structurent peu à peu leurs modèles économiques. L’émergence d’Internet au cours des deux dernières décennies ont entraîné des mutations importantes dans ces modèles, et dans le quotidien du métier de journaliste. 

Dès ses origines, la presse a été confrontée à la problématique de se financer. La question est épineuse : elle implique de trouver un modèle économique stable sans s’inféoder à des puissances étatiques ou financières qui pourraient compromettre une nécessaire indépendance ce jour, les revenus des médias proviennent de trois grandes sources : la publicité, les abonnements et les deniers publics.

Si s’informer sur les réseaux sociaux semble aisé, il faut avoir conscience que les possibilités d’information y sont limitées et orientées de façon insidieuse par des algorithmes, ainsi que par le design et le modèle économique des plateformes, nous enfermant dans une perception du monde. 

Comparer les points de vue, c’est voir les différences d’opinions comme un réel atout : une somme de connaissances et de compétences différentes qui permet une approche pluridimensionnelle et complémentaire. À l’inverse, ne pas partager et comparer son opinion, c’est prendre le risque de s’enfermer dans un système unique de pensée, sans jamais le questionner.