Infox, désinformation ou fake news… Quel que soit le nom que l’on donne au phénomène, il désigne des informations mensongères destinées. Ceux qui les façonnent ont pour objectif de tromper le public pour des raisons économiques, politiques ou idéologiques. Les fake news sont désormais identifiées comme un danger majeur, menaçant notre environnement informationnel et démocratique. Face à cette situation, il est nécessaire de préparer les jeunes esprits dès le lycée, en particulier dans le cadre de l’éducation aux médias et à l’information (EMI) : organiser des ateliers de sensibilisation… pourquoi pas avec l’aide de be my media, entreprise à mission qui met en œuvre des solutions pour une pratique de l’information plurielle, fiable et responsable. 

Le constat : les fake news, un danger pour le débat public 

Les fake news ne sont pas une nouveauté. Dès l’Antiquité, politiciens et conquérants ont rivalisé d’imagination pour manipuler l’opinion et parvenir à leurs fins. On peut ainsi affirmer sans prendre trop de risque que les Commentaires sur la guerre des Gaules de Jules César est un ouvrage de propagande contenant un certain nombre de fausses informations. Habilement distillées dans le récit du conflit, elles se mêlent à la vérité des faits et permettent à la fois d’atténuer les défaites de César (par exemple à Gergovie) et de magnifier les accomplissements du général romain. 

Toutefois, les fake news ont pris une ampleur considérable à notre époque. Le numérique a offert aux faussaires de l’information d’énormes moyens pour créer et diffuser des fake news. Comme le note l’OCDE : “Les technologies numériques permettent désormais à n’importe quel individu doté d’une connexion à l’internet de produire des contenus et de les diffuser, sans être limité par les règles déontologiques et les exigences auxquelles se soumettent les journalistes, les universitaires et les scientifiques, exigences qui sont autant de garde-fous érigés de longue date pour assurer l’intégrité de l’information.” 

Le recours à l’intelligence artificielle aggrave encore la menace, puisqu’il est désormais possible de produire très facilement de nouvelles formes de fake news (en particulier des vidéos) et de les diffuser de manière encore plus massive. Le danger est d’autant plus réel que certains États sont impliqués dans la création et la diffusion de fake news.  

L’existence des fake news menace le débat public. Ainsi, une large majorité de Français a déjà été confrontée à des infox. Les jeunes, très présents et actifs sur les réseaux sociaux, sont particulièrement exposés. Le phénomène est tel que la désinformation peut désormais peser sur l’issue de certaines consultations électorales. Se prémunir de la désinformation est donc une nécessité individuelle (cela permet de s’informer correctement) et collective (cela préserve la qualité du débat public). 

Se prémunir des fake news : apprendre à décrypter l’information dès le lycée 

Face à cette situation, en tant qu’est-il possible de faire en tant qu’enseignant ou personnel de l’éducation nationale ? On peut s’appuyer sur les recommandations des programmes officielles, qui inscrivent désormais l’EMI dans l’enseignement moral et civique. Dans ce cadre, on peut choisir d’effectuer une séquence de travail sur les médias avec ses élèves (notamment dans le cadre de la semaine de la presse et des médias) et de s’attarder sur la question des fake news. 

Différents ateliers “anti désinformation” peuvent être mis en place. Par exemple : 

• L’évaluation de titres de presse : on peut tenter de déterminer si tel ou tel titre est susceptible ou non de cacher un article de désinformation. Cela peut notamment être le cas avec des titres “choc”.  

• L’identification de la source d’une information : on peut se demander qui écrit l’article ou produit la vidéo que l’on consulte, quel est sa fonction, etc… Cela permet de vérifier la teneur des informations. 

• La production de fake news. Certains élèves jouent le rôle de journalistes et d’autres celui de faussaires de l’information. Le reste de la classe doit déterminer qui produit de véritables informations. 

Fake news : l’accompagnement de be my media 

Be my media est une entreprise à mission. Depuis notre fondation en 2018, nous proposons des solutions permettant à nos concitoyens de s’informer de manière éclairée. Ces solutions s’adressent notamment au jeune public. Voici deux propositions concrètes pour travailler sur les fake news et les médias tout en renforçant son esprit critique. 

La Fresque de l’information 

La Fresque de l’Information est un serious game conçu pour être joué en groupe. Il permet aux participants de naviguer dans le complexe écosystème de l’information numérique. 

Le jeu se compose de cartes, chacune d’entre elle représentant une notion clé ou un concept important du monde de l’information. Les participants doivent connecter ces notions les unes aux autres. Mené par un animateur, ce serious game encourage les participants à partager leurs idées et à construire collectivement une compréhension plus nuancée des processus d’information et de désinformation. 

Vous souhaitez organisez une session au sein de votre établissement ? Contactez be my media ! 

L’application be my media 

Connaissez-vous l’application pédagogique de be my media ? Elle donne accès à plus de 500 sources d’information, de l’international au local. Médias généralistes, indépendants, institutionnels, spécialisés ou étrangers : elle couvre tous les grands thèmes (économie, politique, etc.) et met en valeur la diversité des points de vue. En plus de cette veille d’actualité, Be My Media propose des activités interactives variées — quiz, comparaisons d’articles, défis de vérification — pour découvrir de façon ludique et pédagogique le fonctionnement des médias. Utilisez l’application avec vos élèves : un outil précieux pour lutter contre la désinformation !